Que l’eau vive

Chaque année, nous avons à faire face à des inondations souvent dramatiques. Qu’elle prenne la forme de crues torrentielles, d’invasion des plaines, de remontée de nappes phréatiques ou encore de submersion marine, l’inondation s’avère le risque le plus fréquent en France et dans le monde avec 40 % des catastrophes naturelles.

Le phénomène n’est pas nouveau, les cours d’eau ont toujours débordé, mais l’eau est source de vie et d’énergie. L’homme, qui s’est installé le long des rivières, l’a fait avec plus de précautions qu’aujourd’hui, où nous avons tendance à surestimer notre capacité à maîtriser les éléments naturels. Devant le coût des sinistres en victimes humaines, en dommages économiques et en perte de biens culturels, il nous faut réagir ou plutôt agir autrement : composer avec l’eau et non chercher à la dominer.

L’eau est aussi source de plaisir. Elle doit reprendre toute sa place dans la ville et dans l’architecture. L’eau, enfin, devient de plus en plus rare, nous devons apprendre à la respecter afñn que chacun puisse y avoir accès.

Jacques FAYE
AUCE/DGPR, chef du bureau des risques majeurs au MEEDOM

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