La Cité Maurice Thorez à Ivry-sur-Seine : réhabilitation d’une Architecture contemporaine remarquable 1/2

Bulletin municipal d’Ivry, mai 1951 (détail).
Bulletin municipal d’Ivry, mai 1951 (détail).

Construite en 1953 par les architectes Henri et Robert Chevallier, la cité Maurice Thorez est un repère dans le paysage de l’est parisien. Cette cité verticale de quatre cents logements, culminant à soixante mètres, est à la fois représentative de la construction en “traditionnel amélioré” de la Reconstruction et innovante par sa distribution intérieure par coursives et ses plans de logements avec cuisine ouverte équipée de mobilier métallique.

Labellisée Patrimoine du XXe siècle en décembre 2008, la cité est en cours de réhabilitation par l’équipe de maîtrise d’œuvre dont mon agence d’architecture, Équateur, est mandataire. Les études (2014-2020) et le chantier (2020-2023) sont l’occasion d’approfondir la connaissance de l’édifice et d’explorer les possibilités de réhabilitation patrimoniale et énergétique de cette « Architecture contemporaine remarquable ».

Une cité verticale surgit au cœur d’Ivry

La cité Maurice Thorez est l’œuvre des architectes Henri et Robert Chevallier1 . Henri Chevallier (1896-1967) a fait l’essentiel de sa carrière à Ivry-sur-Seine après son diplôme à l’école des Beaux-Arts en 19252 . Avec son frère Robert (né en 1899), ils succèdent à leur père Louis Chevallier (1869-1951) dans l’agence qu’il a fondée en 1896 et sont associés de 1935 à 1967.

Leur agence, située 19 rue Gabriel Péri à Ivry, réalise de nombreuses opérations de logements sociaux, en particulier à Ivry où ils construisent plus de mille sept cents logements pour l’OPHLM municipal entre 1927 et 1961, ainsi qu’à Paris, Vitry, Bois-Colombes et Aubervilliers. Elle construit occasionnellement d’autres programmes, dont à Ivry les groupes scolaires Michelet en 1937 et Joliot-Curie en 1960.

La construction de la cité Maurice Thorez est ainsi une opération de maturité, qui capitalise sur l’expérience acquise avant-guerre dans les cités HBM.

La maîtrise d’ouvrage est assurée par l’Office municipal d’habitation à bon marché d’Ivry-sur-Seine, fondé en 1924.3 Le projet répond à la crise aigüe du logement à Ivry, où deux mille deux cent quatorze immeubles ont été sinistrés pendant la Seconde Guerre mondiale, et augmente massivement le parc de l’Office qui était alors de mille dix-huit logements.

L’opération se situe en face de la mairie. Elle encadre l’ancien parc de la maison de santé, fondée en 1827 par Esquirol. Les grands arbres ont été conservés dans ce qui devient en juin 1950 le parc Maurice Thorez. Le terrain devait initialement recevoir un projet plus modeste de cent vingt HLM municipales. D’après le journal Le Travailleur, le programme de gratte-ciel devait initialement être implanté entre Arcueil et Gentilly et c’est en raison de surcoûts de fondations que Georges Marrane, maire d’Ivry de 1925 à 1940, puis de 1945 à 1965, a proposé de relocaliser le projet à Ivry, sur un site plus simple géotechniquement et bien desservi par les transports en commun4 .

Le nombre de logements prévus triple progressivement, avec trois cents logements dès juin 1950 et quatre cents à la livraison.

L’hebdomadaire local Le Travailleur annonce le 2 septembre 1950 le début prochain des travaux. L’architecte y précise son approche bioclimatique : « Et l’orientation ? M. Chevalier nous rassure, il a conçu son plan de façon à toujours avoir un ensoleillement. […] Il nous apprend qu’une pièce orientée au nord est aussi fraîche qu’une cave, ce système sera utilisé pour le groupe en question. […] Le chauffage central sera de rigueur. Mais là encore il y a innovation, il s’agira du chauffage par rayonnement, c’est-à-dire dans le plancher5 . Ce système économique donne d’excellents résultats. »

En mai 1951, le bulletin municipal présente en couverture la perspective du projet. « C’est donc trois cent cinquante logements qui vont être édifiés derrière et sur le côté du parc Maurice-Thorez, en équerre, une branche étant parallèle à la rue Joseph-Staline et l’autre perpendiculaire à ladite rue. La hauteur maximum sera de quatorze étages. MM Henri et Robert Chevallier, architectes de l’Office, qui ont à leur actif les réalisations de la place de l’Insurrection, de la rue Saint-Just et le magnifique groupe Marat, veulent faire mieux encore. Tout a été étudié en vue d’une harmonie parfaite entre les constructions et le magnifique cadre où elles seront édifiées, de même que pour obtenir les conditions de gestion les plus pratiques et les moins onéreuses pour les locataires. »

Bulletin municipal d’Ivry, mai 1951.

L’échelle de l’opération est exceptionnelle et fait l’objet de comparaisons : « les nouvelles HLM de la Mairie contiendront encore plus d’habitants que la fameuse « Cité Radieuse », construite à Marseille par l’architecte Le Corbusier. Le bloc d’Ivry comprendra trois cent cinquante logements de deux à cinq pièces plus la cuisine et quarante-neuf chambres individuelles avec cabinet de toilette et wc. Il y aura quatorze boutiques pour les commerçants. […]. Les architectes des HLM, MM Chevallier, ont tenu compte de l’expérience de la Cité Radieuse de Marseille, tout en s’écartant de cette expérience sur certains points. Voici comment ils exposent eux-mêmes les solutions qu’ils ont adoptées : une tour de service équipée de deux ascenseurs d’un type ultra-moderne se déplaçant à trente mètre-seconde, dessert des galeries de circulation intérieures, situées au quatrième, septième, dixième et treizième étages. Des escaliers se raccordent sur ces galeries. Ainsi, suivant l’étage qu’ils habitent, les locataires ont, au maximum un étage à monter ou à descendre à pied. Ce système a été préféré à celui de Marseille, où il y a des appartements de deux niveaux avec escalier intérieur. L’expérience montre, en effet, que le logement de plain-pied est moins fatigant pour les mères de familles qui travaillent autant que leurs maris et qui, chez elles, doivent s’occuper de leur ménage tout en surveillant leurs enfants. Dans le même esprit, la cloison entre la cuisine et la salle à manger a été supprimée. Elle est remplacée par un simple bahut. »6

Le Travailleur publie un article sur le projet le 13 décembre 1952, titré « une cité verticale surgit au cœur d’Ivry ». Cette dimension verticale est encore exceptionnelle en région parisienne au début des années 1950, la cité étant précédée avant-guerre par la cité de la Muette à Drancy et l’hôpital Beaujon à Clichy, et contemporaine des tours construites à Villeneuve-Saint-Georges par Marc et Léo Solotareff entre 1949 et 1952, et antérieure à celles d’Honegger à Pantin ou de Lurçat à Saint Denis. De manière singulière, les frères Chevallier hybrident la barre et la tour.

L’opération, en fin de chantier, est publiée dans Technique et Architecture n°11-12 en 1953, dans le numéro consacré à la Reconstruction. L’article souligne ce qui, dans le projet, relève d’une conception classique : la distribution par cage d’escalier des bâtiments à R+8 et R+10, et ce qui constitue des innovations, en particulier dans la partie centrale à R+14 la distribution par une tour de service regroupant escaliers et ascenseurs et par galeries de circulation un étage sur trois. Dans les logements à double orientation, le séjour et la cuisine sont traversants, séparés par un buffet bas.

Au-dessus d’un sous-sol unique, où sont disposés la chaufferie, en partie centrale, puis des batteries de caves de part et d’autre d’un couloir axial dans chaque aile, ainsi que des garages à bicyclettes et voitures d’enfants, la cité s’organise en dix cages d’escaliers, nommées A à J. Les cages d’extrémité – A, B, C, I et J – à huit et dix étages, sont distribuées de manière traditionnelle avec une cage d’escalier et un ascenseur desservant à chaque étage trois logements : un deux-pièces mono-orienté vers le square et deux trois-pièces traversants. Des quatre-pièces sont positionnés en extrémité des ailes. Les cages centrales sont plus complexes, car elles sont desservies à partir de la tour centrale, où sont placés un escalier intérieur, un escalier extérieur, deux grands ascenseurs et un monte-charge, par des galeries situées aux quatrième, septième, dixième et treizième étages. À partir de ces galeries, des escaliers collectifs en triplex permettent l’accès aux étages situés immédiatement au-dessus ou en dessous de la galerie. Cette logique distributive implique la superposition de deux types de plans : au niveau des galeries des deux ou trois-pièces orientés vers le square, et des chambres isolées et des studios orientés en façade arrière, et aux autres étages un plan identique à celui de l’étage courant des cages A, B, C, I, J. Au septième étage, la galerie se prolonge jusqu’aux cages I et J.

Les typologies d’appartements sont ainsi diversifiées :

Tableau des typologies de logement, Équateur © Équateur.
Groupe de la Mairie, bâtiments 6 et 7, plans d’étage courant et des quatrième et septième étages, 15 juin 1951, Henri et Robert Chevallier, archives de l’OPH d’Ivry-sur-Seine.

Une construction « traditionnelle améliorée »

Les archives de l’OPH conservent des façades 1/200 datées du 22 mars 1951, des plans généraux 1/200 datés du 22 mars et du 23 avril 1951 et des plans 1/50 datés du 15 juin 1951, annotés de modifications en mars, juillet et septembre 1952. Il s’agit probablement des plans ayant servi à consulter les entreprises courant 1951, le chantier démarrant à la fin de l’année 1951.

Il est conduit par l’entreprise-pilote Moisant-Laurent-Savey, dont le siège est à Paris et les ateliers à Ivry. Les principales entreprises sont parisiennes et ivryennes7  :

  • Maçonnerie-béton armé : V. Bollard, Paris
  • Étanchéité : Sté des Mines de Bitume et d’Asphaltes du Centre, Paris,
  • Menuiseries métalliques : Ateliers Schwartz-Hautmont, Paris, Menuiserie Métallique Moderne, Paris
  • Serrurerie : V. Cueye, Ivry sur Seine
  • Plomberie et chauffage : entreprise Cordesse, Paris
  • Carrelages et parquets mosaïque bois : Entreprise Ht Boulenger et Cie, Paris
  • Linoléums : Sté Le Xylolithe, Paris
  • Électricité : Sté Bervis, Paris
  • Peinture-vitrerie : entreprise Marchiando, Vitry
  • Ascenseurs : ateliers Otis-Pifre, Paris
  • Chaudières : St Ségor, Paris
  • Vide-ordures « Vidalux » : Ets Baroin, Ivry
  • Télévision : Sté Portenseigne, Paris
  • Parafoudre « Helita » : Entre Pouyet, Paris.

ou viennent de communes voisines, comme les Établissements Dubois, à Saint-Maur, pour les cuisines, ou l’entreprise Entreprise Chadoin, à L’Haÿ-les-Roses, pour les menuiseries bois.

Le Travailleur décrit un chantier très rapide : « Depuis un an déjà ceux des habitants d’Ivry que leurs occupations conduisent devant le parc Maurice-Thorez, en manque jamais, au passage, de jeter un coup d’œil sur les travaux des nouveaux bâtiments d’HLM. C’est presque devenu un jeu, comme d’observer les aiguilles d’une horloge : on ne les voit pas tourner et pourtant, si on reste seulement un court instant dans les regarder, on s’aperçoit qu’elles se sont déplacées. Ainsi de jour en jour on a vu grandir les HLM de la Mairie ; et l’impression a été encore plus forte pour les Ivryens qui, n’ayant l’occasion de contempler le chantier qu’à quelques semaines d’intervalle, mesuraient toujours avec admiration l’extraordinaire progrès accompli entre temps. En janvier dernier, les échafaudages s’enfonçaient encore au-dessous du niveau du sol environnant. On coulait le béton des fondations. Puis la construction a rejoint la surface et vite elle l’a dépassée. Des murs de brique rose ont surgi sur l’ossature du rez-de-chaussée. D’un mois sur l’autre ils ont grandi. Les fenêtres béantes ont commencé à se garnir de leurs menuiseries métalliques jaunes, les étages se sont superposés.»8

La création du sous-sol, et en particulier de la chaufferie à charbon qui s’enfonce cinq mètres sous le sol naturel et des fondations nécessaires à un édifice aussi haut, est la partie invisible des travaux. La rapidité du chantier en superstructure est confirmée dans Technique et Architecture, dont le reportage montre le gros-œuvre presqu’achevé au printemps 1953, seul le beffroi restant à construire : « Le rythme de construction a été d’un étage complet de gros-œuvre par mois, sur l’ensemble du chantier, équipé de trois grandes grues, d’un atelier de fabrication de menuiserie pour la préparation des coffrages soignés et d’un atelier de plein air pour la fabrication des parpaings. »9

Les archives municipales conservent quelques photos du chantier à l’hiver 1952-1953, montrant la cité élevée à R+9, R+10 et R+13. Elles permettent de voir les trois grues le long de la façade nord-ouest, où une voie ferrée a peut-être servi à l’approvisionnement. Elles donnent à voir l’ordonnancement du chantier : construction simultanée de l’ossature béton et des façades en briques, les encadrements en béton préfabriqué des fenêtres servant de linteaux, pose des fenêtres en acier en suivant le décoffrage des planchers, mise en place des éléments préfabriqués en béton : châssis ciment des escaliers et croisillons des gaines, puis ravalement à la nacelle volante pour les peintures et les bandeaux en carrelage. L’ensemble du bâtiment est en chantier simultanément, avec une progression par étage complet, et un effectif d’environ trois cents compagnons.

Photo de chantier au printemps 1953, © Archives municipales d’Ivry-sur-Seine

Les architectes reconduisent pour la cité Maurice Thorez des modes constructifs et des détails mis au point sur la cité HBM Marat-Robespierre, qu’ils construisent à Ivry entre 1936 et 1939 puis entre 1948 et 1950 : encadrements en béton dans des façades en briques, grands bandeaux en opus incertum de grès cérame jaune, dessin des garde-corps d’escaliers, etc.

« Le principe de construction peut être appelé « traditionnel amélioré ». L’ossature est en béton armé, les murs de remplissage ont été montés en même temps, ce qui a permis d’éviter le calage en sous-œuvre et de gagner ainsi beaucoup de temps. Les murs de remplissage ont une épaisseur totale de trente-cinq centimètres, composée à l’extérieur d’une paroi de brique apparente de onze centimètres adossée à des parpaings de vingt centimètres et à l’intérieur une paroi en parpaings de Pouzzolane à deux alvéoles de quatre centimètres. […] Tout le béton apparent restera brut de décoffrage. Les murs intérieurs sont en brique creuse, les cloisons en carreaux de plâtre. Le rythme de construction a été d’un étage complet de gros-œuvre par mois, sur l’ensemble du chantier, équipé de trois grandes grues, d’un atelier de fabrication de menuiserie pour la préparation des coffrages soignés et d’un atelier de plein air pour la fabrication des parpaings. Les menuiseries sont métalliques.»10

Le niveau d’équipement des logements est exceptionnel : « Les locataires des HLM de la Mairie jouiront naturellement de tout le confort moderne : évier en métal inoxydable dans la cuisine, vide-ordure, hotte absorbant les odeurs de cuisine, placards, salle de bains, chauffage central par radiateurs. Il y aura même une innovation sensationnelle : au sommet de la tour de service, une antenne collective de télévision. »11

Une cuisine ouverte, dans le bulletin municipal de mars 1953.
En bas à gauche, une cuisine ouverte. Bulletin municipal de mai 1955

Le confort repose sur des installations de chauffage et de production d’eau chaude. La chaufferie est installée en sous-sol, à proximité du beffroi central, la distribution de chauffage irrigant les logements à partir d’un réseau principal cheminant au plafond des couloirs des caves. Son volume est considérable, avec une hauteur de neuf mètres cinquante. À l’écart du bâtiment, devant la façade nord-ouest, une cuve à charbon de près de quatre cents mètres cubes, alimente six chaudières par un transporteur.

La production d’eau chaude est réalisée par des chauffe-bains à gaz, installés dans les cuisines des logements. La ventilation des logements est à l’origine assurée par l’ouverture des fenêtres, toutes les pièces débouchant en façade. Des boisseaux en fibrociment permettent le raccordement des chauffe-bains dans les cuisines et l’ajout potentiel d’un poêle dans une des chambres du logement.

La circulation des fluides est particulièrement complexe dans la partie centrale de l’édifice, où des typologies différentes de logements se superposent. Les architectes clarifient le dispositif en créant en façade arrière des gaines ouvertes en façades, où cheminent les évacuations d’eau et le vide-ordure, et qui ventile le wc. Ces gaines sont soulignées par des croisillons en béton préfabriqué, et sont accessibles en partie inférieure par un portillon métallique.

La construction est très rapide, puisque les premiers locataires emménagent en octobre 1953. « Quelle activité samedi et dimanche dernier aux HLM Maurice Thorez ! […] C’est que soixante-dix logements de ce magnifique groupe d’HLM étaient mis à la disposition de locataires rayonnants de joie, malgré les fatigues toujours occasionnées par un déménagement. Et rue Staline combien de gens se sont arrêtés, regardant cette magnifique réalisation qui témoigne de l’activité des élus communistes d’Ivry, avec à leur tête Georges Marrane et Venise Gosnat, en faveur du logement. »12

La cité Maurice Thorez sert ainsi la communication de la municipalité d’Ivry, qui utilise abondamment ses photos pour illustrer les bulletins municipaux, et plus largement du parti communiste. En mai 1955, Maurice Thorez, dans un article résumant trente ans de gestion communiste à Ivry, écrit ainsi : « Ivry est devenue la fierté de notre Parti Communiste, une citadelle de la démocratie et de la paix. Les belles réalisations de sa municipalité permettent d’entrevoir quelles grandes œuvres les travailleurs de France, avec les communistes à leur tête, mèneront à bien lorsqu’ils auront pris en mains leurs propres destinées »13 .

La cité Maurice Thorez est une vitrine du communisme municipal d’après-guerre, tant par son échelle que par ses innovations distributives, notamment les coursives. Davantage que par la cité Gagarine, construite par les frères Chevallier en 1961 en simplifiant les dispositions de la cité Maurice Thorez14 , la poursuite de la politique ambitieuse et innovante de l’OPH d’Ivry se poursuivra ensuite par l’ample rénovation du centre-ville d’Ivry par Renée Gailhoustet à partir de 1962, dont la cité Spinoza (1966-1973) et les tours Raspail et Lénine (1968-1970), très influencées par l’Unité d’Habitation de Le Corbusier.

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  1. Une plaque découverte lors du chantier crédite également le décorateur Jacques Sainty AEEB.
  2. https://agorha.inha.fr/ark:/54721/36a672aa-e822-44b8-85d2-ed7fa7769ba0
  3. Chaljub Bénédicte, Lorsque l’engagement entre maîtrise d’ouvrage et maîtres d’œuvre encourage l’innovation architecturale : le cas du centre ville d’Ivry-sur-Seine, 1962-1986, https://journals.openedition.org/chrhc/1921
  4. Le Travailleur, 20 décembre 1952. Le travailleur est un journal hebdomadaire d’information du canton d’Ivry, dirigé par Maurice Thorez, qui est alors député et secrétaire général du parti communiste français.
  5. Le chauffage par le sol n’a pas été réalisé, des radiateurs ayant finalement été installés.
  6. Le Travailleur, 20 décembre 1952. La Cité Radieuse a été inaugurée en octobre 1952.
  7. Technique et Architecture, n°11-12, 1953
  8. Le Travailleur, 13 décembre 1952
  9. Technique et Architecture, n°11-12, 1953
  10. Technique et Architecture, n°11-12, 1953
  11. Le Travailleur, 20 décembre 1952
  12. Le travailleur, 10 octobre 1953
  13. Bulletin municipal officiel d’Ivry sur Seine, mai 1955
  14. L’architecture des cités Thorez et Gagarine présente suffisamment de similarités pour que, dans leur récent film Gagarine, Fany Liatard et Jérémy Trouilh situent dans la cité Gagarine des plans tournés à Thorez.