Avant-propos

Ce numéro constitue une nouvelle étape dans l’évolution de La Pierre d’Angle. Créée pour être un trait d’union entre les professionnels de l’architecture et du patrimoine que sont les architectes des bâtiments de France, elle a progressivement pris sa place dans la réflexion sur le cadre de vie.

Valoriser et expliquer l’action des architectes des bâtiments de France est nécessaire pour aller au-delà de la simple application des textes dans un domaine où la norme risque d’avoir un effet réducteur. Développer et maintenir les savoir-faire représente l’échelon pertinent indispensable. La répartition territoriale des services départementaux de l’architecture constitue une richesse par sa forte implication locale. En revanche, il faut lutter contre l’éparpillement et l’isolement. À ce titre, un effort de communication est indispensable, qu’il s’appuie sur l’action de l’association nationale des architectes des bâtiments de France ou sur la volonté de son ministère de tutelle.

Les services départementaux de l’architecture sont au cœur de ces débats sur l’aménagement du territoire. La Pierre d’Angle se devait de contribuer à cette réflexion, d’y apporter les fruits d’un travail de praticien et d’y associer un public de plus en plus large. Ses numéros thématiques (jardins, années 30) en alternance avec des compte-rendus de débats et colloques (architecture urbaine, architectes de la fonction publique, Inventaire général…) témoignent de la richesse et de la diversité des sujets.

Il convient aujourd’hui d’élargir le lectorat de la revue au-delà des réseaux institutionnels et administratifs et de diversifier les contributions rédactionnelles. Tel est l’enjeu de l’évolution de La Pierre d’Angle pour qu’elle témoigne de la qualité architecturale, urbaine et paysagère.

Olivier GODET

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