Paysages insulaires à travers le cinéma européen

« Le Mépris » (1963), île de Capri dans la baie de Naples en Italie. Source: flickr.com
« Le Mépris » (1963), île de Capri dans la baie de Naples en Italie. Source: flickr.com

Lieux à part, isolés du monde, les territoires insulaires occupent une place centrale dans l’imaginaire collectif. Une navigation à travers la représentation de l’île dans le cinéma européen permet d’appréhender son pouvoir de fascination et les liens indissociables qui se tissent entre l’usine à rêves et les espaces insulaires, entre fiction et réalité.

Tout comme sa position géographique singulière, l’île occupe une place à part dans le paysage législatif. La spécificité juridique de l’île ne recouvre en effet qu’une partie de la réalité littorale et les règles juridiques propres au milieu insulaire sont très rares, tant en droit de l’environnement qu’en droit de l’urbanisme1 . L’originalité et la fragilité du milieu insulaire exigent pourtant une attention soutenue aux enjeux d’aménagement et de préservation de ces espaces atypiques. Les communes insulaires sont parmi les zones urbaines les plus protégées du littoral: 80% des côtes sont en site classé et le taux d’urbanisation y est inférieur à 10%. Contrairement au littoral continental, la superficie limitée des îles de petite taille ne permet pas d’envisager un développement urbain en retrait du bord de mer et condamne généralement les populations à l’exil. Ce phénomène participe de la fascination pour l’île et pour la part de rêve inaccessible qu’elle incarne.

L’île entre enfer et paradis

La force d’évocation de l’île imprègne la littérature et la peinture depuis la Renaissance. À travers les récits des grands navigateurs européens, l’île est très fréquemment associée à l’image du paradis perdu et de l’utopie. L’ouvrage de Thomas More sur l’île d’Utopia, publié en 1516, a connu un succès immédiat à travers toute l’Europe. L’art des jardins n’échappe pas à ce phénomène. Le motif antique de « l’isolotto », île formée de blocs de pierre surmontés de sculptures ou de fontaines, est une composante caractéristique des jardins italiens renaissants au même titre que la grotte ou que la cascade.
Au cinéma, l’île apparaît comme le lieu de rencontre des extrêmes. Elle est le lieu de jonction entre réel et imaginaire. “Le cinéma, disait André Bazin, substitue à notre regard un monde qui s’accorde à nos désirs”. Cette citation tirée du générique d’ouverture du Mépris de Jean-Luc Godard exprime parfaitement la force d’envoûtement de l’imaginaire cinématographique sur le monde réel. L’île de Capri qui sert de décor au film apparaît comme une métaphore du cinéma: un continent fait de rêves et d’illusions que nous habitons par la force de l’imaginaire. Capri devient l’espace cinématographie par excellence, celui de notre imaginaire qui s’incarne dans un lieu géographique à la fois réel et fantasmé.
Espace de confrontation entre réel et imaginaire, l’île concentre notre appréhension du monde en un seul et même lieu circonscrit. Grâce à sa force expressive, elle devient, au-delà du décor cinématographique, un personnage de fiction à part entière. Son pouvoir de suggestion repose sur sa capacité à se transformer, à entrer en résonance avec les sentiments des personnages qui l’habitent. Espace de rêve ou de désillusion, de liberté infinie ou d’enfermement, l’île sert de réceptacle aux variations des passions humaines de ses occupants. Il peut même arriver que la présence de l’île devance les sentiments des personnages pour mieux les manipuler. Dans « Mon oncle d’Amérique » (1979), tourné sur les îles Logoden dans le golf du Morbihan, Alain Resnais s’intéresse au fonctionnement du cerveau en observant les comportements de ses personnages comme s’il s’agissait de souris de laboratoire. L’île, au cinéma, apparaît comme une sorte de décor mental, un espace vierge offert à toutes les projections psychologiques, une mise en abîme du dispositif cinématographique.
La figure de l’île, à la fois belle et effrayante, purificatrice et toxique, apparaît dans l’histoire du cinéma européen tantôt comme le lieu d’exacerbation des sentiments, tantôt comme le lieu de réalisation des utopies.

L’île comme décor mental

L’île d’Orno dans l’archipel de Stockholm (Suède), décor du film « Monika » (1953) réalisé par Ingmar Bergman en 1953. Source: pixabay.com

Géographiquement éloignée du monde, l’île est le lieu par excellence de la passion amoureuse. Jean Renoir filme, dans « Partie de campagne » (1936), un hymne à l’amour fou sur une île impressionniste des bords de Seine. André Bazin écrira que « la scène d’amour dans l’île est l’un des moments les plus atroces et les plus beaux du cinéma universel ». Dans une autre scène mémorable du film « Monika » (1953) réalisé par Ingmar Bergman, les paysages naturels sont en osmose parfaite avec le sentiment amoureux des deux personnages principaux qui fuient la vie ordinaire sur l’île suédoise d’Ornö dans l’archipel de Stockholm. Dans « Le Mépris » (1963) de Jean-Luc Godard, au contraire, les sentiments amoureux de Paul (Michel Piccoli) et Camille (Brigitte Bardot) semblent condamnés à se consumer au contact de l’éblouissante luminosité des paysages méditerranéens habités par les fantômes de la Grèce antique. Il est également question de revenants dans « Les fantômes d’Ismaël » (2017) d’Arnaud Desplechin qui met en scène la réapparition d’une amoureuse défunte sur l’île vendéenne de Noirmoutier2 , comme un écho mystérieux aux films de Bergman. Lorsque l’amour vire à la folie, l’île d’Ibiza3 se transforme en prison mentale dans le très psychédélique « More » de Barbet Schroeder (1969). La beauté frémissante des paysages désertiques de l’île de Skye au nord-ouest de l’Écosse fait écho à l’amour convulsif de Bess (Emily Watson) pour Jan (Stellan Skarsgård) dans le mystique « Breaking the waves » (1996) de Lars Von Trier.
L’île sauvage renferme une part de mystère et d’épouvante. Elle est, par sa seule présence, le personnage principal de nombreux films fantastiques. La première adaptation « L’île mystérieuse » (1961), de Cy Endfield, tournée sur les côtes espagnoles, démultiplie le caractère fantastique du roman de Jules Verne en peuplant l’île de bateaux pirates et de cités englouties et d’animaux géants tout droit sortis de l’imaginaire enfantin. « Les chasses du comte Zaroff » (1932) d’Ernest B. Schoedsack et Irving Pichel, entièrement tourné en studio, dans les mêmes décors que le « King Kong » de Merian Caldwell Cooper, a inspiré de nombreux films à suspens, parmi lesquelles les multiples adaptations de « L’île du docteur Moreau » en 1932, en 1977 et en 1996. L’effroi atteint son paroxysme dans « L’île de l’épouvante » (1970), récit d’une tuerie sur une île déserte, tourné en Sardaigne par le maître du cinéma bis, Mario Bava.

L’île, territoire du conflit et de la solitude

Espace clos à ciel ouvert, l’île est propice à la dramatisation des situations conflictuelles. Ingmar Bergman, maître incontesté du drame psychologique familial et des tourments de l’âme humaine, entretient une relation particulière avec la figure de l’île. Une grande partie de son œuvre, et de sa vie même, est marquée par l’île de Fårö4 , au nord de l’île de Gotland en Suède, qu’il découvre en 1960 à l’occasion du tournage d’« À travers le miroir ». Il y reviendra en 1965 pour tourner « Persona » et décidera d’y construire sa maison au bord de la mer Baltique. Fårö est une petite île entièrement plate de 102 kilomètres carrés située au nord de l’île de Gotland et protégée comme réserve naturelle. On y trouve une succession de bois, de plages, d’écueils, de sable, de lacs et de récifs calcaires (raukar) creusés par la mer et par le vent au cours des millénaires5 . Ces curiosités géologiques forment un paysage austère et mystérieux, à l’image des conflits intérieurs et de l’isolement mental des personnages qui le traversent. L’environnement et les microclimats perpétuellement changeants de ce « radeau de pierre »6 égaré au milieu de la Baltique portent l’empreinte indélébile de l’œuvre et de la vie du cinéaste qui y tournera également « L’Heure du loup » (1968), « La Honte » (1968), « Une passion » (1969) et « Scènes de la vie conjugale » (1973). En décidant d’habiter le décor de ses films, Bergman rassemble de manière définitive fiction et réalité en un seul et même lieu, projection mentale de son propre paysage intérieur. Il déclarait, en 1970: « La réalité de Fårö a eu sur moi et sur mon travail un impact stabilisateur. En vivant dans un environnement que je pouvais comprendre et appréhender, j’ai pu mieux saisir en contrepartie ce qui se passait en dehors de cette réalité ».

L’île de Gotland en mer Baltique, décor du film « Le Sacrifice » réalisé par Andreï Tarkovski en 1986. Source: pixabay.com

L’île de Gotland7 , voisine de Fårö, a inspiré un autre grand maître du cinéma. « Le Sacrifice » (1986), film testamentaire d’Andreï Tarkovski et hommage évident à l’œuvre de Bergman, raconte le renoncement d’un vieil écrivain pour sauver le monde de l’apocalypse. Filmés à travers de lents travelling, la rudesse et le dépouillement de l’île offrent un cadre idéal aux fulgurances visuelles de cette œuvre méditative sur la pureté et sur la vanité du monde moderne.

Les îles d’Aran situées à l’embouchure de la baie de Galway, à l’ouest de l’Irlande, décor du film « Man of Aran », réalisé par Robert Flaherty en 1934. Source: pixabay.com

L’île est l’endroit idéal pour exprimer le sentiment de solitude de l’homme face à l’immensité de la nature. « Man of Aran » (1934), documentaire romancé tourné par Robert Flaherty sur les îles d’Aran à l’ouest des côtes irlandaises, met en scène le quotidien d’un village de pêcheurs qui luttent pour survivre dans un environnement hostile d’une beauté foudroyante. Ces îles calcaires, coupées du reste du monde par un océan déchaîné, abritent de nombreux vestiges archéologiques. Ces témoins d’une occupation humaine très ancienne contrastent avec le sentiment de précarité et de solitude poignante qui émane du lieu.
Le cinéma italien a été particulièrement inspiré par le thème de la solitude insulaire: dans « Stromboli » (1950), Roberto Rossellini décortique le désarroi et la solitude d’une jeune lituanienne superficielle jouée par Ingrid Bergman, star hollywoodienne littéralement égarée dans une production néoréaliste italienne et confrontée, comme son personnage, à la rudesse de la vie sur cet archipel faiblement peuplé situé en mer Tyrrhénienne. La condition insulaire, la prégnance du volcan et l’âpreté des paysages naturels accentuent magnifiquement le sentiment de désespoir de l’héroïne totalement étrangère à la réalité qui l’entoure.

L’île de Panarea, archipel des îles Éoliennes en mer Tyrrhénienne, décor du film « L’Avventura » réalisé par Michelangelo Antonioni en 1960. Source: pixabay.com

Dix ans plus tard, Michelangelo Antonioni met en scène « L’Avventura » (1960) à Panarea, sur ces même îles volcaniques du nord de la Sicile, dans des conditions de tournage particulièrement difficiles qu’il évoque dans ses souvenirs : « L’Avventura est un film amer et souvent douloureux. La douleur des sentiments qui finissent ou dont on entrevoit la fin au moment où ils naissent. Tout ceci raconté dans un langage que j’ai cherché à dépouiller de tout effet »8 . Antonioni filme les paysages comme il filme ses acteurs. Son film traite autant de l’incommunicabilité des sentiments et de la vacuité de l’être humain que de la beauté sublime d’une nature aride et impassible qui fait écho à la solitude magnifique et au néant de ses personnages.

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« Pierrot le Fou », île de Porquerolles, 1965 ; photogramme du film et prise de vue récente. © Stéphane Fontana, http://lieuxdetournages.over-blog.com

Ce parallèle entre l’isolement insulaire et la solitude des personnages apparaît dans de nombreux autres grands films de l’histoire du cinéma. Dans « Pierrot le fou » (1965) de Jean-Luc Godard, Ferdinand (Jean-Paul Belmondo), fou d’amour et de liberté fuit la société de consommation sur les îles d’Hyères dans le Var. La pureté des paysages sauvages parfaitement préservés de l’île de Porquerolles9 ne semble toutefois pas apaiser la soif d’absolu de ce Robinson Crusoe des temps modernes qui achèvera sa quête d’absolu dans une explosion de dynamite, évasion ultime de « la vraie vie (qui) est absente »10 . Après un long silence assourdissant accompagnant un travelling latéral sur l’horizon de la Méditerranée, la voix hors champ de Marianne (Anna Karina) murmure les premières strophes de l’« Éternité » d’Arthur Rimbaud: « Elle est retrouvée. Quoi ? L’Éternité. C’est la mer allée avec le soleil ».

L’île du Lido, entre la lagune de Venise et la mer Adriatique, décor du film « Mort à Venise » réalisé par Luchino Visconti en 1971. Source: pixabay.com

Dans « Mort à Venise » (1971), Luchino Visconti décortique, à travers la lenteur des mouvements de caméra, l’errance désespérée de Gustav von Aschenbach (Dirk Bogarde), prisonnier de la ville, du choléra qui envahit Venise et du temps passé trop vite. L’île du Lido y apparaît tour à tour fascinante et hostile, magnifique et asphyxiante, à l’image des tourments intérieurs du vieux professeur à l’agonie. Dans « The ghost writer » (2010) Roman Polanski retranscrit magistralement les errances d’un homme de l’ombre débarquant sur l’île brumeuse de Sylt11 en Allemagne pour écrire les mémoires d’un ancien premier ministre et qui sera progressivement happé par le piège de l’isolement et par la folie de la solitude. Il est intéressant d’observer à travers cette diversité de films de l’histoire du cinéma européen comment la figure de l’île épouse littéralement le paysage intérieur des personnages qu’elle finit souvent par engloutir par sa seule présence.

L’île-monde menacée par son double imaginaire

Territoire hors du temps et du monde, l’île est aussi l’incarnation d’un monde idéalisé, la porte du paradis ou de l’enfer, l’utopie devenue réalité. Elle inspire de nombreux films inclassables décrivant des univers curieux et surprenants, à l’écart du continent du cinéma traditionnel.
Le réalisateur britannique Peter Brook tourne son adaptation du roman de William Golding « Sa majesté de mouche » (1963) sur les îles d’Aguadilla et Vieques au large de la côte de Porto Rico. À l’opposé du mythe du bon sauvage, un groupe d’écoliers britanniques échoués sur une île paradisiaque se transforme progressivement en communauté de barbares sanguinaires, au contact de la nature sauvage. Quelques années plus tard, Werner Herzog choisit l’île volcanique de Lanzarote12 aux Canaries pour filmer la sauvagerie des pulsions humaines dans « Les Nains aussi ont commencé petits » (1970), film dérangeant qui explore un monde à part peuplé de nains déchaînés, tour à tour facétieux et monstrueux, débordant d’humanité et de sauvagerie. Les paysages lunaires de cette île protégée comme réserve de biosphère par l’Unesco en 1993 serviront également de décor à « Evolution » (2015), autre film étrange et déconcertant de Lucile Hadzihalilovic, qui dépeint une communauté humaine en mutation dans laquelle les hommes ont disparu.
« Goto, l’île d’amour », tourné en 1969 par Walerian Borowczyk, appartient également à la catégorie des films étranges situés dans l’univers clos d’un royaume condamné à l’oubli. Coupée du reste du monde par un violent séisme qui l’a condamnée à l’oubli, Goto dénonce avec humour et poésie, le cauchemar du monde et l’absurdité des régimes totalitaires. À la même période, Robin Hardy réalise « The wicker man » (1973), l’histoire d’un policier qui découvre, à l’occasion d’une enquête sur la disparition d’une adolescente, l’existence d’une société secrète pratiquant un culte païen ancestral. Tourné sur les îles Summer au Nord-Ouest de l’Écosse13 , ce film culte du mouvement hippie, accorde une place centrale aux décors naturels qui jouent un rôle déterminant dans l’atmosphère étouffante et terrifiante de cette œuvre inclassable.

L’île de Lewis et Harris, archipel des Hébrides extérieures au nord-ouest de l’Écosse, décor du film « 2001, Odyssée de l’espace » réalisé par Stanley Kubrick en 1968. Source: pixabay.com

À l’ouest des îles Summer, l’Île écossaise de Lewis et Harris, élue cinquième plus belle île de la planète et première en Europe par TripAdvisor, se distingue par l’exceptionnelle pureté de ses paysages constitués d’anorthosite14 . La beauté de ses plages et de ses montagnes escarpées a été utilisée par Stanley Kubrick dans « 2001, Odyssée de l’espace » 15 (1968) pour représenter le survol de la planète Jupiter. Kubrick a choisi cette île magnifiquement préservée16 comme cadre de l’une des scènes les plus magistrales de l’histoire du cinéma dans laquelle David Bowman (Keir Dullea), s’approchant du monolithe noir en orbite autour de Jupiter, entre dans un nouvel espace-temps en traversant une succession de paysages extraterrestres aux couleurs stupéfiantes filmés sur l’île écossaise.
Cette exploration de l’espace-temps à partir des paysages primitifs de l’île de Lewis et Harris confirme le lien indéfectible qui existe entre des lieux réels parfaitement préservés et l’espace cinématographique qui fonctionne comme une machine à voyager dans l’imaginaire collectif. En protégeant des espaces rares et fragiles, la loi littoral et les diverses législations européennes consacrées à la protection de la diversité géographique, géologique, floristique ou faunistique participent ainsi, indirectement mais indéniablement, à sauvegarder une part de notre mémoire cinématographique. Il peut toutefois arriver que cet imaginaire se retourne contre le réel et devienne une nouvelle cause d’altération des territoires qui l’ont engendré. L’exploitation touristique des lieux de tournage, ou “serial tourism” en référence aux séries télévisées, est un phénomène récent qui confirme l’impact du cinéma sur le développement du tourisme de masse dans des lieux protégés. La reproduction du monde tend à se confondre avec le monde réel jusqu’à l’anéantir. Les territoires insulaires, particulièrement rares et fragiles, sont directement menacés par cette transformation du rapport au réel et doivent désormais apprendre à se protéger de leur propre mythologie.

  1. Erwan le Cornec, « Spécificité juridique des espaces insulaires, droit de l’urbanisme et droit de l’environnement » - Revue juridique de l’Environnement, 2000.
  2. Protections : sites classés : Bois de la Blance et Bois de la Chaize ; Site inscrit : plage de Luzeronde et bois des Eloux et de la Mougendrie.
  3. Protection : parc naturel (2001).
  4. Site protégé en totalité comme parc national en 1963.
  5. Les raukar de Fårö sont des barrières corallines émergées de la mer. Certains géologues émettent l’hypothèse qu’il pourrait s’agir de morceaux d’Amérique qui ont rejoint le Vieux Continent.
  6. Aldo Garzia, Fårö, le Cinecittà di Ingmar Bergman, éditions Sandro Teti, 2002.
  7. Parc national depuis 1963.
  8. Michelangelo Antonioni, dans « Corriere della Sera » du 31 mai 1976.
  9. L’île de Porquerolles appartient au parc national de Port-Cros et Porquerolles créée le 14 décembre 1963. Occupant 1 700 ha de terres émergées et 2 900 ha de surfaces marins, c’est l’un des deux plus anciens parcs nationaux de France et le premier parc marin d’Europe. Le site est intégralement classé depuis 1988.
  10. « La vraie vie est absente. Nous ne sommes pas au monde », Arthur Rimbaud, Une saison en enfer, 1873.
  11. L’île fait partie du parc national de la mer des Wadden inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.
  12. Parc national de Timanfaya depuis 1968.
  13. Archipel composé de quinze îles principales entourées par de nombreux petits îlots, rochers et récifs et classé « zone d’exceptionnelle beauté naturelle » (« Area of Outstanding Natural Beauty », AONB) par le gouvernement écossais.
  14. Roche phanéritique intrusive et ignée, dont la composition est similaire à celle trouvée sur la lune.
  15. Sélectionné, en 1991, par la bibliothèque nationale américaine pour son « importance culturelle, historique ou esthétique », “2001, Odyssée de l’espace” est classé au National Film Registry.
  16. South Lewis, Harris et North Uist est l’un des 40 sites écossais protégés en tant que paysages nationaux (“National scenic area”, NSA) et gérés par le Scottish Natural Heritage.
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