Font-Romeu, après la neige le soleil

La lente et nécessaire reconversion. © Noëly Urso.
La lente et nécessaire reconversion. © Noëly Urso.

La station de sports d’hiver de Font-Romeu est située en Cerdagne dans le département des Pyrénées-Orientales. Le domaine skiable est implanté sur le sommet de Gallinéra à 2 127 mètres et sur le Roc de la Calme à 2 213 mètres d’altitude. La station est par ailleurs un des sites les plus ensoleillés de France avec environ trois cent vingt-cinq jours d’ensoleillement par an, un climat sec bénéficiant d’un air pur en raison de son contexte de haute montagne.

Ce sont ses caractéristiques qui ont permis à Font-Romeu de bénéficier de cette renommée de station climatique dès 1912 avec l’établissement d’un sanatorium en 1924 et le développement du climatisme dans les années 1920-1930. L’essor des stations et la pratique du ski s’organisent principalement après la Seconde Guerre mondiale. À Font-Romeu la première remontée mécanique est établie dès 1950 avec l’installation d’un téléski de première génération réalisé en treillis métallique. Ce n’est qu’en 1976 que le domaine skiable Font-Romeu/Pyrénées 2000 prend une nouvelle dimension avec l’accès aux pistes de ski par la télécabine des Airelles depuis le village de Font-Romeu. Le modèle de développement des stations de ski a doté les régions de montagne de capacités de croissance économique profitant aux habitants et au territoire. La commune de Font-Romeu portée par ce même modèle d’expansion a permis à une population de se fixer sans subir un exode rural trop impactant.

Aujourd’hui, le secteur d’activité lié au tourisme de la neige connaît une crise latente renforcée par le changement climatique et un manque de neige selon les années et l’altitude. Les conditions instables provoquent irrémédiablement une diminution de la fréquentation. Un équilibre précaire est relevé mettant certaines stations dans l’impasse voire en cessation d’activité. C’est pourquoi il est nécessaire de réfléchir à de nouveaux modes de gestion et de pratiques en ciblant judicieusement les interventions et les nouveaux aménagements à réaliser. La mutualisation des moyens au niveau territorial apparait être une première réflexion dont il apparaît difficile de s’affranchir. Parallèlement, il est essentiel de prendre en considération la demande d’une clientèle de proximité qui souhaite échapper au tumulte d’une vie quotidienne tant sur la nature des activités que sur la qualité des hébergements. La population locale directement concernée doit également apparaître dans les rouages de cette évolution.

Retour sur l’histoire versus un patrimoine permettant d’exhiber l’avenir

Situé à 1 800 m d’altitude dans les Pyrénées Catalanes, le village de Font-Romeu bénéficie d’un climat exceptionnel qui lui permettra d’accueillir en 1966 le Centre national d’entraînement d’altitude (CNEA) ou centre préolympique réalisé par les architectes Roger Taillibert et Jean Bordes. Ce programme de lycée d’altitude défini par le ministre de l’Éducation nationale et le ministre de la Jeunesse et des Sports a pour objectif la préparation des athlètes pour les Jeux olympiques de Mexico de 1968.

Centre National d’entrainement d’altitude de Font-Romeu 2023. © DREAL Occitanie.
Façade Sud du Grand Hôtel 2023 © Noëly Urso, DRAC Occitanie.

Antérieurement, ce sont les premiers congés payés obtenus par la loi de 1936 et le développement d’une nouvelle société des loisirs, soutenu par le développement du chemin de fer du Midi, qui donnent un nouveau visage à Font-Romeu. La commune se tourne alors vers les sports de montagne devenus à la mode. Plébiscité par de riches commerçants et industriels venant de Perpignan, Montpellier et Barcelone, Font-Romeu connaît un essor important porté par le tourisme de villégiature en altitude. La station jouit ainsi d’une renommée nationale et internationale. Dans cette dynamique, la construction du Grand Hôtel démarre en 1910 par Albert Lafargue.

Le Grand Hôtel. © Ministère de la Culture (France), Médiathèque du patrimoine et de la photographie, diffusion RMN-GP.
Escalier monumental du Grand Hôtel. © Noëly Urso, DRAC Occitanie.
Sa façade originale agrémentée de décors en céramique et son dessin élégant le gratifient d’une inscription au titre des monuments historiques en 1988. Cet édifice se détache majestueusement dans le paysage par sa monumentalité et son écriture architecturale raffinée, il se découvre sur la partie haute de la station. On ne peut s’empêcher d’avoir une pensée pour ces heures fastes du début du siècle, lieu de villégiature où se presse une clientèle fortunée internationale. Aujourd’hui divisé en appartements individuels, les espaces de réception, le hall d’accueil, l’escalier monumental et la table de jeu témoignent encore de ce passé florissant.
À gauche, l’église du Christ-Roi 2023 © Noëly Urso, DRAC Occitanie. À droite, le Christ en marbre de l’église du Christ-Roi 2023. © Noëly Urso, DRAC Occitanie.

L’église du Christ Roi, édifice singulier, se découvre niché en contrebas du Grand Hôtel à l’écart de la circulation, elle est construite par Joseph Belmont en 1966 et complétée d’un christ, réplique du Cristo Redentor de Rio de Janeiro. Ce christ monumental en marbre de Carrare a été réalisé par le sculpteur Emilio Colom, célèbre artiste catalan grâce à la générosité d’un riche industriel barcelonais.

Four solaire d’Odeillo 2022 © Noëly Urso, DRAC Occitanie.
Des constructions plus atypiques émergent sur la commune notamment dans le domaine de la recherche en raison de la qualité de l’ensoleillement et de la pureté de l’atmosphère : il s’agit du four solaire d’Odeillo construit en 1968 abritant le laboratoire du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), il est l’un des deux plus grands fours au monde. Il a été protégé au titre des monuments historiques en 2009. Parallèlement, l’immeuble des maisons solaires de l’ingénieur Félix Trombe et Jacques Michel construit en 1974 représente le premier modèle de chauffage passif domestique par le rayonnement solaire, il est également protégé au titre des monuments historiques en 2011.

Le soleil et la neige sont deux marqueurs essentiels dans l’histoire de Font-Romeu autour desquels le patrimoine architectural est venu se greffer comme pour relater une chronique historique. Ces édifices sont des marqueurs identitaires qui ont participé à la renommée de la station et de son ambiance familiale et conviviale. Cette matière patrimoniale doit servir d’appui pour poursuivre l’écriture urbaine en donnant un sens à ce qui se projette. Les suppressions de construction peuvent apparaître comme une opportunité de renouveau alors qu’il suffit de s’emparer de ce qui préexiste pour faire revivre, réadapter, réutiliser… autant de préceptes qui vont dans le sens du développement durable. L’inspiration liée au « genius loci » passe une lente observation du site, un regard posé attentivement sur ce qui fait sens pour réinventer. Les éléments patrimoniaux peuvent venir guider et conduire une politique touristique et patrimoniale de qualité en valorisant les différents sites qu’ils soient construits ou paysagers.

De l’intervention étatique à la gouvernance territoriale

Comme évoquée dans le paragraphe précédent, dans l’euphorie des Trente Glorieuses, la conquête des sommets apparaît comme un objectif politique clair : démocratiser la pratique des sports de neige. En effet, la hausse des revenus et l’allongement des congés payés permettent à certaines tranches de population d’accéder à cette nouvelle pratique. Des classes de neige proposées à l’école primaire aux colonies de vacances soutenues par des comités d’entreprises, en passant par la création en 1965 de l’Union nationale des centres de montagnes UCPA1 , mettant en avant des séjours éducatifs, tout est organisé pour inciter à la pratique du sport d’hiver.

En 1964, la Commission interministérielle pour l’aménagement touristique de la montagne (CIAM) fixe un cap pour la réalisation des stations de ski avec la mise en œuvre du « plan neige » à l’instar de la mission Racine sur le littoral languedocien. Cette instance est créée pour coordonner les actions avec à la direction du service d’études et d’aménagement de la montagne, Maurice Michaud dont le dirigisme implacable lui vaudra le surnom de « dictateur de la neige ». Deux modèles ressortent de ces aménagements : celui de la station d’altitude créée à proximité immédiate des champs de neige ou celui de la métamorphose du village préexistant. Très vite, dès 1970, les critiques pleuvent sur ce vaste emballement. En effet, les répercussions environnementales sur le milieu naturel de la faune et de la flore ne sont pas neutres. Le choc pétrolier de 1973 mettra un point d’arrêt au « plan neige » et aux assauts des projets d’urbanisation en altitude dans les Pyrénées.

Télécabine des Airelles 2022. © Noëly Urso, DRAC Occitanie.
Aujourd’hui, des réflexions stratégiques sont menées par la commune de Font-Romeu sur des perspectives d’évolution et d’adaptation corrélées aux changements climatiques, elle souhaite proposer de nouvelles offres plus diversifiées, et ce, en toutes saisons afin de maintenir son dynamisme et son économie touristique. Il s’agit de composer une image emprunte de nouveautés. Le remplacement de la télécabine est une première étape qui doit se poursuivre par le réaménagement du centre de la station : enjeu majeur pour la commune. La société d’exploitation de la station de Font-Romeu/Pyrénées 2000 souhaite procéder au remplacement de la télécabine des Airelles construite en 1976 par Poma en raison de sa capacité insuffisante à désengorger la station en période de forte affluence. La nouvelle télécabine permettra un débit horaire nettement plus soutenu, en passant de 750/1300 personnes à 2400 personnes par heure. Le coût total du projet est estimé à treize millions et demi d’euros. L’objectif est par ailleurs de réduire le trafic routier, par conséquent réduire l’utilisation de la voiture en faveur d’une mobilité douce. Les travaux démarrés après l’été 2023 devraient être finalisés courant 2024. La nouvelle télécabine permettra en outre d’assurer la liaison du centre-ville de Font-Romeu au domaine skiable en période hivernale et en période estivale pour les activités de loisirs. Les cabines en forme « d’œuf » patrimoine mythique, emblématique et témoignage du passé de la station ne seront pas détruites, mais vendues aux enchères en 2024 au profit d’une œuvre caritative.

Les enjeux et le devenir

Les stations de ski se sont développées à une période où tous les signaux étaient au vert avec un enneigement de qualité, un dynamisme économique considérable, des restrictions d’eau méconnues, des problèmes environnementaux inexplorés et des règles d’urbanismes laconiques. Ces vides ont laissé la place à une constructibilité parfois démesurée et excessive, des typologies et des écritures architecturales de constructions très qualitatives ou complètement étrangères aux qualités paysagères du secteur. La loi Montagne de 1985 mettra un terme à la constructibilité dans les sites vierges et le long des rivages lacustres en cherchant à concilier le développement et la protection des territoires concernés. Le développement durable apparaissait déjà comme un enjeu incontournable. Aujourd’hui, le changement climatique menace les stations de ski à l’échelle européenne alors que l’économie générée par ce tourisme des sports d’hiver permet à ces territoires de montagnes de maintenir un socle économique et social.

Projection viabilité des stations. © Étude scientifique INRAE Météo France.

Une étude scientifique cosignée par l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae) et Météo France du 28 août 2023 modélise les conséquences du retrait du manteau neigeux avec un réchauffement mondial croissant prévoyant 4 °C par rapport à la période préindustrielle. Une projection de viabilité des stations alpines et pyrénéennes en 2030, 2050 et 2100 démontre que Font-Romeu passerait d’une cotation en orange en 2023 à une cotation en noire dès 2030-2050. Les projections climatiques du GIEC2 prouvent que Font-Romeu connaîtra un enneigement réellement moins abondant. La pénurie de neige plongera inexorablement les stations de ski dans des difficultés de maintien d’une activité mono orientée. Les touristes devront à leur tour repenser leur séjour et leur mobilité en fonction de ces contraintes. La loi Montagne II de 2016 prend en compte « la vulnérabilité de l’espace montagnard au changement climatique », elle invite les acteurs « à la réflexion sur les conséquences environnementales des projets ».

La Mission régionale d’autorité environnementale (MRAe) d’Occitanie dans son avis du 14 avril 20233 sur le remplacement de la télécabine des Airelles recommande à la commune de Font-Romeu de préciser son étude d’impact par un bilan des consommations énergétiques et des émissions de gaz à effet de serre (GES) permettant d’évaluer les incidences à terme des installations sur le climat.

Les logements et les équipements hôteliers vieillissants doivent pouvoir être améliorés tout en conservant l’image qui a fait leur renommée. En effet, l’esprit familial et convivial de la station doit se révéler dans sa transformation. Ce sont des objectifs partagés par la Charte du Parc naturel régional (PNR) des Pyrénées catalanes4 qui indiquent qu’une densification peut s’opérer en se raccrochant au tissu existant, conjugués à une réhabilitation du bâti existant5 et une valorisation des typologies et des modèles architecturaux locaux6 . Le PNR s’empare de la question et organise en lien avec l’Université de Perpignan et l’École nationale supérieure d’architecture (ENSA) de la ville et des territoires de « Paris Est » un « atelier Hors les murs »7 . Cet atelier s’est déroulé en 2022/2023 avec l’objectif de dessiner des perspectives nouvelles en vue de la transition vers une économie durable tout en relevant de nouveaux défis sur le territoire. Un autre atelier avait été organisé avec l’ENSA de Nancy en 20218 . Ce travail avec les écoles d’architecture permet de rendre le discours de la transition écologique neutre et sans prétention venant d’étudiants en quête de vérité ; leur point de vue sur ce tournant à réaliser est riche de sens, car ce sont eux les touristes de demain et on sait à quel point leurs exigences se sont transformées au sujet des modes de vie et des pratiques touristiques.

Le constat de la résistance, envers et contre tout

Le doute persiste et l’incertitude demeure quant à la présence de la neige sur les années à venir. Certes, une neige artificielle peut être produite en cas de manque, mais cette action n’est pas sans effet sur l’empreinte carbone de la station nécessitant une forte demande d’énergie et d’eau. Sur Font-Romeu/Pyrénées 2000, ce sont cinq cent dix canons à neige qui entrent en action alimentés par une usine à neige construite en 2008 ; 29% des pistes de ski françaises en seraient équipées. L’avenir, serait-il pavé d’or blanc grâce à ces canons à neige ? Non. Si l’on considère la hausse des prix de l’énergie qui vient grever en termes de coût de fonctionnement, ces installations et la problématique de pénurie d’eau notamment dans le département des Pyrénées-Orientales, la solution de production de neige artificielle n’est pas satisfaisante. Alors, comment faire évoluer ce modèle économique ? Il est à renouveler et à adapter sur les décennies à venir, de nouvelles pratiques sont à inventer pour un tourisme plus durable et s’étalant sur une saisonnalité plus étendue. Il apparaît toujours difficile d’accepter l’idée d’un changement de paradigme dont la durée a été assez longue. Le plaisir des sports d’hiver a convaincu beaucoup d’adeptes, ils constituent une bouffée d’air frais et de moments partagés ; difficile d’entendre, et c’est bien normal, qu’il est nécessaire d’envisager une reconversion. Dans le même temps, les emplois générés par ce secteur économique pourraient pâtir de cette reconversion sauf à l’anticiper pour ne pas la subir.

L’avenir

L’Observatoire pyrénéen du changement climatique (OPCC)9 réalise un suivi du phénomène de changement climatique notamment au travers du projet NIVOPYR afin que les territoires puissent s’adapter aux impacts. Des plans climat-air-énergie territoriaux (PCAET)10 doivent être élaborés afin d’élaborer de nouveaux modèles économiques et sociétaux permettant de préserver la ressource, et ce, à tous les niveaux. La solution repose en partie sur une articulation et une conciliation des politiques de développement et d’adaptation aux nouvelles difficultés. Le tourisme de neige représente un secteur économique très important pour ces territoires ruraux de montagne devenus vulnérables. L’ambition de rechercher de nouveaux modèles ne doit pas être écartée afin de se diversifier autour de la pratique sportive, du bien-être et de la santé, de la découverte des patrimoines. Ces valeurs, aujourd’hui plébiscitées par les Français permettent d’entrevoir des possibilités d’adaptation.


Articles

Fréderic Balaguer, « Les stations de ski face au réchauffement climatique : une adaptation nécessaire mais attendue »
Dans Revue juridique de l’environnement
Revue juridique de l’environnement 2020/4 (Volume 45) pages 771 à 788
Éditions Lavoisier
https://www.cairn.info/revue-juridique-de-l-environnement-2020-4-page-771.htm

Référence électronique Franck Delorme, « L’Atelier d’architecture en montagne. Contribution à la mise au point d’une architecture de montagne », In Situ [En ligne], 24 | 2014, mis en ligne le 22 juillet 2014, consulté le 07 juillet 2020. URL : http://journals.openedition.org/insitu/11198 ; DOI : https://doi.org/10.4000/insitu. 11198

Laurent Jalabert, « Les stations de sports d’hiver dans les Pyrénées occidentales : trajectoires historiques et politiques publiques (1945-2020) », Sud-Ouest européen [En ligne], 51 | 2021, mis en ligne le 28 janvier 2022, consulté le 16 novembre 2023. URL : http://journals.openedition.org/soe/7441 ; DOI : https://doi.org/10.4000/soe.7441

Documents

Études touristique groupement d’intérêt scientifique GIS
https://gisetudestouristiques.fr/encyclopedie/plan-neige/

La prospective au service de l’adaptation au changement climatique / Observatoire nationale sur les effets du réchauffement climatique / rapport au Ier ministre et au parlement /La documentation française
https://www.ecologie.gouv.fr/sites/default/files/9782111573567_ONERC_EtudesProspectives_Web_VF.pdf

L’avenir des stations de ski des Pyrénées : un redressement nécessaire, des choix inévitables
Cours des comptes Rapport annuel février 2015
https://www.ccomptes.fr/sites/default/files/EzPublish/116-RPA2015-avenir-stations-ski-Pyrenees.pdf

Rapport d’observations définitives et ses réponses Les délégations de service public pour la gestion de la station Font-Romeu Pyrénées 2000 Pyrénées Orientales Exercice 2015à 2022 / Chambre régionale des comptes d’Occitanie
https://www.ccomptes.fr/Nos-activites/Chambres-regionales-des-comptes-CRC/Occitanie

Vallée de la Vanéra-Cerdagne 2021 L’«architecture» au service d’un territoire post-carbone, accueillant et bienveillant
https://www.nancy.archi.fr/UserFiles/File/publications-ecole/ateliers-parcs-marc-verdier/publication-horslesmurs16.pdf

Presse

Vincent Vlès, « Anticiper le changement climatique dans les stations de ski : la science, le déni, l’autorité » Sud-Ouest européen [En ligne], 51 | 2021, mis en ligne le 10 février 2022, consulté le 16 novembre 2023. URL : http://journals.openedition.org/soe/7778 ; DOI : https://doi.org/10.4000/soe.7778

François, H., Samacoïts, R., Bird, DN et al. Le changement climatique exacerbe les défis neige-eau-énergie pour le tourisme de ski européen. Nat. Clim. Chang. 13 , 935-942 (2023). https://doi.org/10.1038/s41558-023-01759-5

https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/08/28/la-quasi-totalite-des-stations-de-ski-europeennes-menacees-par-le-rechauffement-climatique_6186865_3244.html

https://actu.fr/occitanie/font-romeu-odeillo-via_66124/pyrenees-orientales-cette-celebre-telecabine-est-demolie-voici-ce-qui-va-la-remplacer_59779602.html

Thèse

Mihaela Marc, thèse Le dérèglement climatqiue. Analyse de ses représenattions et pratiques dans les stations de sports d’hiver des Pyrénées Orientales 9 décembre 2011

Législation

LOI n° 85-30 du 9 janvier 1985 relative au développement et à la protection de la montagne
https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/JORFTEXT000000317293

LOI n° 2016-1888 du 28 décembre 2016 de modernisation, de développement et de protectiondes territoires de montagne
Un nouveau pacte entre la nation et la montagne Ministère de l’aménagement du territoire de la ruralité et des collectivités territoriales
https://www.prefectures-regions.gouv.fr/occitanie/irecontenu/telechargement/72388/469536/file/Presentation+loi+montagne+du+28+decembre+201-3+%281%29.pdf

  1. Le 20 octobre 1965, l’Union nationale des centres de montagne (UNCM) et l’Union nautique française (UNF), fusionnaient pour devenir l’UCPA, une association sportive à but non lucratif unique en France créée après-guerre pour une jeunesse en quête de repères.
  2. GIEC : groupe d’experts intergouvernementale sur l’évolution du climat

    https://www.ecologie.gouv.fr/comprendre-giec
  3. MRAe mission régionale d’autorité environnementale d’Occitanie : Avis sur le projet de remplacement de la télécabine des Airelles à Font-Romeu-Odeillo-Via (Pyrénées Orientales) https://www.mrae.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/2023apo57.pdf
  4. Charte du Parc naturel régional des Pyrénées catalanes 2014-2026 https://pnrpc.centredoc.fr/doc_num.php?explnum_id=6
  5. p.68 de la Charte du Parc naturel régional des Pyrénées catalanes
  6. p.88 de la Charte du Parc naturel régional des Pyrénées catalanes
  7. Atelier hors les murs 2022/2023 https://agence-cohesion-territoires.gouv.fr/sites/default/files/2021-05/ATELIER%20HORS%20LES%20MURS%20-%20Mode%20d%27emploi.pdf
  8. Atelier hors les murs 2021 Parc naturel régional des Pyrénées catalanes et l’ENSA de Nancy https://www.parc-pyrenees-catalanes.fr/vivre/collectivites/gestion-des-espaces/atelier-hors-les-murs
  9. OPCC : Observatoire pyrénéen du changement climatique https://www.opcc-ctp.org/fr/contenido/presentation-opcc
  10. PCEAT : plan climat-air-énergie territorial https://outil2amenagement.cerema.fr/le-plan-climat-air-energie-territorial-pcaet-r438.html
Dans le même dossier